SN Brussels tient la corde
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C’est début juillet, si l’on en croit la commission des privatisations du ministère camerounais de l’Économie et des Finances, que devrait être connue l’identité du partenaire stratégique du gouvernement dans la nouvelle compagnie aérienne nationale qui succédera à Cameroon Airlines. Trois repreneurs potentiels ont déposé des offres pour l’acquisition de 51 % des actions de cette compagnie dans le cadre de la scission-liquidation-privatisation d’une Camair moribonde et paralysée par les grèves à répétition : Kenya Airways, Royal Air Maroc et SN Brussels. Selon de bonnes sources à Yaoundé, cette dernière tiendrait solidement la corde. La compagnie kényane n’est plus présente que pour la forme. La RAM a déposé un plan qui revient à intégrer la Camair dans le projet de compagnie régionale Air Cemac – ce dont les autorités camerounaises ne veulent pas, d’autant que ce plan est assorti de clauses d’exclusivité et de non-concurrence qui réduiraient considérablement la marge de manuvre du gouvernement. Reste donc la compagnie belge, laquelle dessert déjà le Cameroun à raison de quatre fréquences par semaine. Son projet de transformer l’aéroport de Douala en hub régional est de loin le plus séduisant, confie-t-on à Yaoundé.
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