Pas d’amnistie pour les exilés
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À l’approche de la présidentielle du 3 décembre prochain, l’opposition malgache réclame avec insistance – mais sans grand espoir – l’amnistie générale des dirigeants de l’ancien régime, à commencer par celle de Pierrot Rajaonarivelo. L’ancien vice-Premier ministre de Didier Ratsiraka et secrétaire national de l’Avant-Garde pour la rénovation de Madagascar (Arema), qui vit en exil en France, a été condamné par contumace à trois ans d’emprisonnement. Ce qui ne l’empêche pas d’être déjà en campagne. Depuis Paris, où l’agence de communication Les Rois mages a annoncé son entrée en lice, il dénonce le sectarisme communautaire du gouvernement, mais ne se prive pas de jouer sur cette corde sensible : « Parmi les différentes ethnies, celle des Côtiers est majoritaire, indique son communiqué de presse. C’est l’ethnie dont est issu [Rajaonarivelo], et elle représente 70 % des votants. Ce sera un atout non négligeable lors de la présidentielle. »
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