Le fonds souverain libyen réclame 1,5 milliard de dollars à la Société générale

Selon l’AFP, le fonds souverain libyen a déposé une plainte auprès de la Haute Cour de Londres contre la Société générale, qu’il accuse d’avoir versé des pots-de-vin à un des proches d’un fils du colonel Kadhafi. Des « allégations » jugées infondées par la banque française.

La LIA avait investi 2,1 milliards de dollars dans des obligations émises par la Société générale. © AFP

La LIA avait investi 2,1 milliards de dollars dans des obligations émises par la Société générale. © AFP

Publié le 31 mars 2014 Lecture : 1 minute.

Quelques semaines après avoir porté plainte contre la banque d’affaires Goldman Sachs, la Libyan Investment Authority (LIA) récidive auprès de la Haute Cour de Londres. Cette fois, c’est contre la Société générale que portent les accusations du fonds souverain libyen. Selon ce dernier, la banque française aurait en effet versé des pots-de-vin à un des proches d’un fils du colonel Kadhafi. Ces « allégations » sont jugées infondées par la banque française, interrogée par l’AFP.

Selon la plainte déposée mercredi 26 mars, citée par l’AFP, la Société Générale aurait versé au moins 58 millions de dollars à Leinada, une structure basée au Panama et dirigée par Walid Giahmi, un proche de Seif al-islam Khadafi.

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Supposés services

« Les paiements s’effectuaient en contrepartie de supposés services de conseil » portant sur l’investissement par la LIA de 2,1 milliards de dollars (1,5 milliards d’euros) dans des obligations émises par la Société Générale et plusieurs de ses filiales fin 2007 et mi-2009, dénonce le fonds libyen dans un communiqué, ajoutant qu’il n’existe « aucune indication prouvant que la société Leinada a effectivement produit de services légitimes en relation avec les transactions incriminées ».

Par ailleurs, la LIA doute que la Société générale ait réellement eu besoin de conseils concernant ces transaction « surtout venant de la part d’une personne ne possédant pas d’expertise dans les montages financiers et les transactions sur les produits dérivés ».

La LIA réclame 1,5 milliard de dollars (1,09 milliard d’euros) de compensations.

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