Présidentielle au Bénin : les pro-Talon espèrent « un coup K.-O. »
La Cour constitutionnelle a confirmé l’affiche qu’avait dessinée la commission électorale : Patrice Talon fera face à Alassane Soumanou et Corentin Kohoué. Tandis que les opposants recalés dénoncent une élection « confisquée », les partisans du président sortant affirment leur sérénité.
La campagne n’a pas encore officiellement commencé, mais les partisans du président sortant en sont convaincus : la victoire leur est acquise et ce, dès le soir du premier tour, le 11 avril. « Dans le contexte actuel, un autre scénario que le ″coup K.-O.” pour Patrice Talon n’est pas envisageable », lâche même un conseiller du président béninois.
Et la décision de la Cour constitutionnelle, rendue lundi 22 février, a encore conforté les partisans du chef de l’État, qui affichent leur confiance depuis que ce dernier a officiellement annoncé qu’il briguerait un second mandat.
La majorité sûre d’elle
Constatant « l’épuisement du contentieux » après que les recours déposés par plusieurs candidats recalés par la Commission électorale nationale autonome (Cena) ont été rejetés, la Cour constitutionnelle a validé la candidature de trois « tickets » : Patrice Talon et Mariam Chabi Talata, sa colistière candidate à la vice-présidence, feront face au duo formé par Alassane Soumanou et Paul Hounkpè, des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), et à celui formé par Corentin Kohoué et Irenée Agossa qui, après avoir été exclus du parti Les Démocrates, se présentent sans étiquette.
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