Louise Mushikiwabo : « Oui, il fallait remettre de l’ordre au sein de l’OIF »

À mi-mandat, et alors que l’OIF fête cette année son 50ème anniversaire en Tunisie, la secrétaire générale de l’organisation revient sur son bilan, ses projets, et répond aux critiques sur son mode de management.

Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, en mars 2020 à Paris. © Vincent Fournier/JA

Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, en mars 2020 à Paris. © Vincent Fournier/JA

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Publié le 25 février 2021 Lecture : 12 minutes.

2021 sera l’année des célébrations qui comptent pour Louise Mushikiwabo. La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) fêtera d’abord ses 60 ans fin mai, avant que l’institution dont elle a la charge depuis janvier 2019 ne célèbre son cinquantième anniversaire, en novembre, lors du sommet organisé sur l’île de Djerba, en Tunisie.

L’occasion pour l’ex-ministre rwandaise des Affaires étrangères, qui vient de passer le cap du mi-mandat, de présenter ses premiers résultats devant les chefs d’État des pays membres, de la modernisation de l’OIF en interne au rôle que tente de jouer l’organisation sur la scène diplomatique internationale.

Avant de s’envoler pour Chisinau, en Moldavie, pour promouvoir une campagne de vaccination contre le Covid-19, Louise Mushikiwabo revient pour Jeune Afrique sur ses deux années passées à la tête de l’OIF où, de son propre aveu, il lui reste encore « beaucoup à faire ».

Le potentiel de l’OIF est énorme mais elle doit bouger beaucoup plus vite

Jeune Afrique : À mi-mandat, avez-vous le sentiment de tenir le rythme des réformes que vous vouliez initier à votre arrivée ?

Louise Mushikiwabo : Oui, largement et sur plusieurs plans. Mais la partie « ressources humaines » reste la plus complexe. Les organisations multilatérales ne connaissent pas l’urgence. Nous disposons bien sûr d’excellents éléments mais, pour une partie de nos personnels, que les choses prennent six mois au lieu d’un, ce n’est pas très grave. C’est là que se trouve la difficulté.

Après deux ans passés à sa tête, je reste persuadée que le potentiel de l’organisation est énorme mais qu’elle doit bouger beaucoup plus vite qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent.

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On dit que vous managez vos équipes à l’anglo-saxonne. Est-ce compatible avec la Francophonie ?

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