Savoir-faire : essaimer en Afrique

Publié le 13 mai 2008 Lecture : 1 minute.

Son père était l’un des plus célèbres grainetiers du marché central de Tunis. Avec un tel savoir-faire familial, rompu très jeune à reconnaître les différentes variétés de graines, il n’est pas surprenant de retrouver Raouf Ghariani à la tête de Baddar (« semencier », en arabe), entreprise innovante et première marque tunisienne de semences potagères. Il est aussi l’actuel président de la Chambre patronale du commerce des semences et des plants.
Sa réputation a depuis longtemps dépassé les frontières puisqu’il fut à deux reprises président de l’Association africaine du commerce des semences ; ce qui lui a permis de découvrir le continent et d’établir une coopération Sud-Sud avec différents pays, dont le Mali, le Burkina, le Cameroun et le Bénin, avant de trouver des partenaires en Algérie, en Mauritanie, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Tchad et au Niger. Autant de « programmes ambitieux qui peuvent déboucher sur la production de semences dans la région », estime Ghariani.
Actuellement, l’Institut national de recherche agronomique de Tunisie (Inrat) collabore avec une filiale de Baddar au Mali pour développer la culture de diverses variétés de gombo et d’oignon violet en champs expérimentaux. Au Cameroun, Baddar réalise des essais relatifs à la culture du piment vert.

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