Oubliée par Trump, la Tunisie redevient une priorité pour les États-Unis
Tandis qu’Ennahdha mise beaucoup sur le retour des Démocrates à la Maison-Blanche, les Américains, qui s’étaient désintéressés de la Tunisie sous Donald Trump, reviennent en force dans le pays.
![Rached Ghannouchi et Donald Blome, lors de leur entretien le 23 février à Tunis. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/02/26/jad20210226-conf-tunisie-usa-ghannouchi-blome.jpg)
Rached Ghannouchi et Donald Blome, lors de leur entretien le 23 février à Tunis. © DR
Washington suit à nouveau la Tunisie de près. Pour preuve, le 24 février, une délégation de hauts gradés conduite par le général Christopher G. Cavoli, commandant de l’armée de terre des États-Unis pour l’Europe et l’Afrique, accompagné du major Andrew M. Rohling, le commandant de la Task force d’Europe du Sud, est arrivée en Tunisie.
Début 2021, Noah Feldman, constitutionnaliste et professeur de droit à Harvard, qui avait suivi sur place l’élaboration de la Constitution entre 2012 et 2014, a exprimé dans un rapport au Congrès américain ses craintes sur l’évolution de la démocratie en Tunisie. Des sources proches du Parlement tunisien confirment que l’aide américaine qui sera octroyée, à l’issue d’une visite de sénateurs en mars, sera conditionnée au respect d’un agenda de consolidation des acquis démocratiques.
Source de tensions
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »