Malgré les tensions, Digital Africa échappe – pour l’instant – à la dissolution

Après qu’une partie de ses administrateurs, emmenée par l’AFD, a tenté de dissoudre l’initiative portée par Emmanuel Macron depuis 2018, une réunion tendue s’est tenue le 25 février. JA en livre les conclusions.

Rebecca Enonchong et Karim Sy, en 2018 lors de la signature de l’accord pour la mise en place de l’initiative Digital Africa. © aitn

Rebecca Enonchong et Karim Sy, en 2018 lors de la signature de l’accord pour la mise en place de l’initiative Digital Africa. © aitn

Publié le 26 février 2021 Lecture : 3 minutes.

Lors d’un débat « houleux mais franc » qui a duré de 9h30 jusqu’au milieu de l’après-midi du jeudi 25 février, les sept membres du conseil d’administration de Digital Africa semblent avoir évité le pire. L’organisme impulsé par Emmanuel Macron pour promouvoir la tech africaine et financer son développement ne sera pas dissout. Du moins pas pour l’instant, indique à Jeune Afrique une source proche du dossier.

L’initiative créée en 2018 subit des vents contraires depuis qu’une assemblée générale extraordinaire, visant à démettre le Sud-Africain Kizito Okechukwude de ses fonctions de président de l’association, a été demandée par Jean-Pierre Barral, représentant de l’Agence Française de Développement (AFD), le 18 février.

Un nouvel audit commandé

Cette révocation n’a finalement pas eu lieu le 18 février, contrairement au mandat des avocats Gaspard de Monclin et Charles Consigny, chargés par le président de Digital Africa d’enquêter sur des dépenses qui auraient été effectuées selon lui sans consultation du conseil d’administration : ils ont tous deux été remerciés.

Bien s’informer, mieux décider

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Stéphan-Éloïse Gras – Digital Africa

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