Procès Sanogo au Mali : ce que prévoit l’accord entre le gouvernement et les parties civiles 

Alors que le procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo a été reporté au 11 mars, « Jeune Afrique » a eu accès à l’accord signé entre le gouvernement et les parties civiles. Voici ce que les autorités prévoient pour les familles des victimes.

L’ancien capitaine de l’armée malienne Amadou Sanogo, le 30 novembre 2016 à Sikasso. © AFP

L’ancien capitaine de l’armée malienne Amadou Sanogo, le 30 novembre 2016 à Sikasso. © AFP

Publié le 26 février 2021 Lecture : 2 minutes.

Dans la salle n°1 de la Cour d’appel de Bamako ce 25 février, la reprise du procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo – finalement renvoyé au 11 mars – a été marquée par l’absence de la partie civile. En cause, selon un avocat de la défense, « l’exonération quasi certaine des accusés » du fait de la loi votée en 2018 qui prévoit de ne pas poursuivre au pénal les personnes ayant commis des crimes et des délits « dans le cadre des événements liés à la crise née en 2012 », et ce en accord avec la politique de restauration de la paix et de réconciliation au Mali.

Si l’issue de l’audience fait peu de doute pour le tombeur d’Amadou Toumani Touré (ATT) en 2012, poursuivi pour avoir ordonné l’assassinat de 21 Bérets rouges, l’absence des parties civiles s’explique également par un accord passé entre ces dernières et les autorités en 2020.

Funérailles et logements sociaux

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires