Procès Sanogo au Mali : ce que prévoit l’accord entre le gouvernement et les parties civiles
Alors que le procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo a été reporté au 11 mars, « Jeune Afrique » a eu accès à l’accord signé entre le gouvernement et les parties civiles. Voici ce que les autorités prévoient pour les familles des victimes.
Dans la salle n°1 de la Cour d’appel de Bamako ce 25 février, la reprise du procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo – finalement renvoyé au 11 mars – a été marquée par l’absence de la partie civile. En cause, selon un avocat de la défense, « l’exonération quasi certaine des accusés » du fait de la loi votée en 2018 qui prévoit de ne pas poursuivre au pénal les personnes ayant commis des crimes et des délits « dans le cadre des événements liés à la crise née en 2012 », et ce en accord avec la politique de restauration de la paix et de réconciliation au Mali.
Si l’issue de l’audience fait peu de doute pour le tombeur d’Amadou Toumani Touré (ATT) en 2012, poursuivi pour avoir ordonné l’assassinat de 21 Bérets rouges, l’absence des parties civiles s’explique également par un accord passé entre ces dernières et les autorités en 2020.
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