À l’affiche
Sous les bombes
de Philippe Aractingi
(sortie à Paris le 14 mai)
Juillet 2006. Dans le Liban en guerre, une femme expatriée à Dubaï part à la recherche de son fils dans le sud du pays. Le cinéaste libanais Philippe Aractingi, auteur en 2005 de Bosta, film musical étonnant, a tourné ce drame un peu comme un documentaire. D’où l’impression d’authenticité qui se dégage de ce long métrage beau et âpre comme les paysages traversés.
G.A.L.
de Miguel Courtois
(sorti à Paris le 7 mai)
À la manière d’un Costa-Gavras, le réalisateur espagnol retrace, à travers l’enquête de deux journalistes, la dérive meurtrière des Groupes antiterroristes de libération, ces commandos qui ont combattu le mouvement indépendantiste basque pour le compte de Madrid dans les années 1980. Tourné comme un polar, le film vaut plus par son scénario et ses acteurs que par ses images, efficaces mais convenues.
Bataille à Seattle
de Stuart Townsend
(sorti à Paris le 7 mai)
En 1999, la grande réunion de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) à Seattle fut l’occasion pour des dizaines de milliers de militants de marquer leur refus de la « mondialisation capitaliste ». Cinq jours de protestations qui ont fortement perturbé la tenue de cette grand-messe du commerce mondial. Le film retrace plutôt bien ces cinq journées. Mais, comme toutes les Âuvres militantes, il ne convaincra de la légitimité de la cause altermondialiste que ceux qui en sont déjà convaincus.
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