Fin de l’Angolagate ?
Cette fois, c’est peut-être la bonne. Après le rendez-vous manqué de février, Nicolas Sarkozy doit se rendre à Luanda à la fin de ce mois, le 23 ou le 29. Pour l’heure, aucune autre étape africaine n’est prévue. Le président français devrait arriver le matin et repartir le soir même.
Les deux pays semblent décidés à classer le dossier de l’Angolagate. Le procès à venir du marchand d’armes français Pierre Falcone, en octobre 2008 à Paris, ne devrait plus être considéré par José Eduardo dos Santos comme un casus belli. Objectif : nouer un partenariat politique et militaire pour sécuriser la sous-région, notamment les deux Congos. Autre enjeu : l’économie. Outre le pétrolier Total, beaucoup de sociétés françaises du BTP et de l’agroalimentaire rêvent de s’implanter dans l’eldorado angolais. Un accord de protection réciproque des investissements devrait être signé le jour de la visite.
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