Perenco : « Notre réussite en Afrique fait des jaloux »

Dans une interview exclusive à JA, le directeur général Benoît de la Fouchardière vante les performances de Perenco, notamment en RDC, en Tunisie et au Gabon, et défend le dialogue instauré avec les gouvernements ainsi que le bilan environnemental du groupe franco-britannique.

La station de pompage de Kinkazi de Perenco, près de Muanda, en RDC. © Gwenn DUBOURTHOUMIEU pour JA

La station de pompage de Kinkazi de Perenco, près de Muanda, en RDC. © Gwenn DUBOURTHOUMIEU pour JA

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 4 mars 2021 Lecture : 6 minutes.

Jusqu’à présent, le maître mot des dirigeants de Perenco semblait être « pour vivre heureux vivons cachés ». Le directeur général Benoît de la Fouchardière, qui pilote le pétrolier franco-britannique depuis 2015, reconnaît ne pas avoir pour habitude de dialoguer avec des journalistes.

« Nous ne sommes pas de grands communicants, mais nous avons un dialogue rapproché avec nos 6 000 employés et nos partenaires, en particulier avec les gouvernements », explique-t-il lors d’un entretien accordé au début de février 2021, obtenu après de nombreuses tentatives infructueuses.

Quatorzième fortune française

Même si la société répugne à assumer sa nationalité française, invoquant l’immatriculation à Londres de sa maison mère, le groupe a été fondé par le pionnier de l’optimisation des champs pétroliers matures, le Breton Hubert Perrodo décédé en 2006 , est présidé depuis 2007 par son fils François Perrodo, et piloté par des ingénieurs français, pour la plupart installés dans le 17e arrondissement de Paris, non loin du parc Monceau, où Benoît de la Fouchardière nous a reçus.

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