Belles paroles et bons sentiments
C’est devenu une tradition. Chaque visite d’un responsable français en Algérie donne lieu à une profusion de belles phrases et de bonnes intentions. Celle effectuée les 5 et 6 mai par la ministre française de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, n’a pas dérogé à la règle. « Confiance », « amitié », « partenariat stratégique », « relation d’exception », MAM n’a pas lésiné sur les amabilités pour qualifier les relations entre Paris et Alger. Longuement reçue par son homologue algérien, Noureddine Yazid Zerhouni, elle a évoqué avec lui la lutte contre le terrorisme, le grand banditisme et l’immigration clandestine, la coopération en matière de police scientifique, les risques liés aux catastrophes naturelles, ainsi que la sécurité des ressortissants français vivant en Algérie. Bien que l’Union pour la Méditerranée (UPM) ait été évoquée lors d’une audience avec le président Bouteflika, le projet cher au chef de l’État français ne semble pas emballer les Algériens. Du moins pour l’heure. Seule retombée concrète de la visite de MAM : la signature d’une convention en faveur des services de la protection civile algérienne pour un montant de 2,216 millions d’euros. Cette convention vise à apporter un concours pour le renforcement des capacités de la protection civile en matière de prévention et de gestion des risques majeurs.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police