Endettées, surstaffées, inefficaces : la charge du FMI contre les entreprises publiques tunisiennes
Une supervision unique des entreprises publiques pour améliorer leurs performances : c’est ce que préconise l’institution qui presse Tunis de procéder à des réformes libérales pour juguler une crise macro-économique qui ne cesse de s’accentuer.
Le Fond monétaire international (FMI) recommande la création, à moyen terme, d’une structure unique dédiée au suivi et à la gestion des entreprises publiques afin de « s’attaquer aux vulnérabilités et aux risques posés par les entreprises publiques ».
C’est la principale annonce faite mardi par Chris Geiregat, chef de mission du FMI pour la Tunisie après la mission – virtuelle – menée par son équipe entre fin décembre et début janvier auprès des autorités, des représentants du secteurs publics et privés et de la société civile.
Chiffres à l’appui, le rapport dresse un réquisitoire implacable contre ces entreprises publiques. Leurs faibles performances financières engendrent un endettement élevé, de l’ordre de 40 % du PIB en 2019 – et il devrait encore augmenter en 2020, selon les économistes internationaux.
Techniquement insolvables
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