Législatives en Côte d’Ivoire : les candidats indépendants peuvent-ils jouer les trouble-fête ?
Le 6 mars, et comme déjà en 2016, plus de 700 candidats sans étiquette brigueront un mandat de député. Et rêvent de perturber le duel annoncé entre le RHDP et l’opposition.
![Dans un bureau de vote à Abidjan, à l’issue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. © Issouf SANOGO/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/03/03/jad20210303-ass-ci-electionslegislatives-photo2.jpg)
Dans un bureau de vote à Abidjan, à l’issue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. © Issouf SANOGO/AFP
Une nouvelle fois, ils constituent l’essentiel des prétendants aux 255 sièges de députés à l’Assemblée nationale. Sur les 1 266 candidats retenus pour les législatives du 6 mars, 762 sont des indépendants. Ces « sans étiquette » étaient déjà majoritaires en 2016 : ils étaient 790 sur 1 390 postulants. Comme en 2016 et lors des scrutins précédents, ils seront, aussi, l’une des clés de ces prochaines élections.
Dans un pays dont la vie politique est très structurée par les partis, difficile d’imaginer qu’ils puissent devancer les grandes formations que sont le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ou le Front populaire ivoirien (FPI).
Bien s’informer, mieux décider
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