Gabon : comment Ali Bongo Ondimba a fermé la porte à Guy Nzouba Ndama au Sénat
Le 1er mars, le nouveau bureau du Sénat gabonais a été adopté. En marge de la réélection de Lucie Milebou-Aubusson à la présidence, le parti au pouvoir a indiqué clairement qu’il ne laisserait aucune marge aux Démocrates de Guy Nzouma Ndama. Voici les détails de cette bataille feutrée.
![Ali Bongo Ondimba à Addis-Abeba, en janvier 2018 © Tiksa Negeri/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/11/05/jad20201105-conf-gabon-justice-bongo.jpg)
Ali Bongo Ondimba à Addis-Abeba, en janvier 2018 © Tiksa Negeri/REUTERS
Ce 1er mars, au Sénat gabonais, les regards étaient rivés sur Lucie Milebou-Aubusson. La présidente de la chambre haute allait-elle être réélue ? Il n’y a finalement pas eu de surprise. Reconduite à l’unanimité, cette fidèle du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a été maintenue dans ses fonctions. La bataille entre majorité et opposition s’est en revanche jouée ailleurs.
Selon nos informations, ce sont les postes de questeurs qui ont donné lieu à des tractations. La première force d’opposition, Les Démocrates de Guy Nzouba Ndama (quatre sénateurs), n’a en effet proposé aucun candidat pour les fonctions de vice-président et de secrétaire (quatre titulaires par catégorie), tous attribués au PDG, archi-dominateur à la chambre haute.
Les choix d’Ali Bongo Ondimba
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