Où est passée la Justice ?
Après un an d’existence, notre section « Justice » a été intégrée à un cahier plus vaste, « Vie moderne ». Un lecteur nous le reproche.
Publié le 13 mai 2003 Lecture : 1 minute.
Ma démarche ne va peut-être pas servir à grand-chose, vu la difficulté qu’il y a à vous faire revenir sur vos idées. Beaucoup s’en sont persuadés au moment du changement du nom de Jeune Afrique. Mais j’estime que « notre » hebdomadaire a atteint un niveau tel qu’il ne peut plus être uniquement tributaire de sa rédaction, mais doit de plus en plus intégrer l’avis du lectorat. J’ai découvert que la rubrique « Justice » a été brusquement fondue dans un ensemble qui s’appelle « Vie moderne ». Docteur en droit et chercheur, je ne peux pas ne pas réagir à cette décision. Dans le contexte actuel de notre continent, une rubrique consacrée aux questions de justice et des droits de l’homme est tout simplement pertinente dans un journal comme le vôtre, qui ambitionne d’accompagner les changements positifs en Afrique. Et je peux vous dire que ce que vous faisiez dans « Justice » intéressait beaucoup les chercheurs et étudiants africains, au titre du droit comparé et de la sociologie du droit. Je pense traduire l’opinion de beaucoup de juristes qui lisent J.A.I. quand je demande la résurrection de la rubrique « Justice ».
Konaté Ali, Melun, France.
Réponse : Pour faciliter le traitement des sujets de société, ceux-ci, en effet, ont été regroupés dans un ensemble intitulé « Vie moderne ». On y retrouve aussi bien des articles traitant de la science et de la médecine, que des enquêtes sur les problèmes d’éducation ou de religion, des chroniques judiciaires ou des informations sur la vie des médias. Il est compréhensible que la disparition de la section « Justice », à laquelle certains lecteurs commençaient à s’habituer, provoque une sorte de déception. Qu’ils se rassurent. Les sujets relatifs à la justice ne seront pas délaissés. Nous continuerons à nous intéresser à la question le plus régulièrement possible, conscients comme vous qu’elle est essentielle dans le combat actuel de l’Afrique pour la démocratie et les droits de l’homme.
