Présidence de la CAF : Infantino et Motsepe, les raisons d’une alliance
Gianni Infantino, le président de la Fifa, multiplie les initiatives pour que le Sud-Africain Patrice Motsepe, son favori, soit élu président de la Confédération africaine de football, le 12 mars à Rabat.
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Le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe et le président de la Fifa Gianni Infantino. © Peter Dejong/AP/SIPA ; Prensa Internacional/ZUMA/REA
Gianni Infantino ne doute de rien. Surtout pas de lui. Pendant des mois, le président de la Fédération internationale de football (Fifa), droit dans ses bottes, a expliqué à qui voulait l’entendre qu’il ne soutenait aucun des candidats engagés dans la course à l’élection pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), le 12 mars prochain.
L’Italo-Suisse de 50 ans a longtemps fait mine d’avoir un faible pour le Mauritanien Ahmed Yahya. « Mais personne n’était dupe : Infantino penche depuis le début pour Patrice Motsepe », assure un ancien membre de la Fifa.
La dernière preuve tangible remonte au 28 février. Sous l’égide de deux émissaires de la Fifa – le Congolais Véron Mosengo-Omba, directeur des associations, et le Suédois Mathias Grafstöm, vice-secrétaire général – et de Fouzi Lekjaa, l’influent président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Motsepe, Yahya, Jacques Anouma et Augustin Senghor se sont réunis à Rabat.
Yahya, proche d’Infantino, a rapidement prévenu son gouvernement qu’il se rangeait derrière le plan proposé par la Fifa. Puis Augustin Senghor l’a imité. À la veille de la réunion de Nouakchott qui s’est déroulée samedi 6 mars, en marge de la finale de la CAN des moins de 20 ans, Jacques Anouma, que certains imaginaient aller jusqu’au bout, a annoncé le retrait de sa candidature. Gianni Infantino, présent en Mauritanie pour sceller ce pacte qui fait déjà beaucoup jaser, a atteint son objectif.
Rompre avec la présidence d’Ahmad
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