Algérie : les députés sont-ils vraiment trop payés ?
La polémique enfle sur la rémunération des parlementaires. JA a demandé à plusieurs députés de l’Assemblée de détailler leurs émoluments pour faire la part de la réalité et du fantasme.
Les conditions de rémunération des hauts cadres de l’État et des parlementaires algériens n’en finissent plus de susciter la polémique, depuis la sortie du sénateur FLN Abdelouahab Benzaim sur les « retraites dorées ».
« Les membres du Conseil national de transition [1994 à 1997] ont voté une loi à la faveur de laquelle ils perçoivent une retraite à vie. Aujourd’hui, un sénateur, un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) et un ex-membre du Conseil national de transition (CNT) touchent le même salaire. Et je persiste et je signe : c’est plus de 40 millions de centimes bruts [400 000 dinars, soit environ 2 500 euros] », a-t-il ainsi dénoncé le 2 mars sur le média algérien TSA.
Chiffre contesté
Retraite dorée, salaires mirobolants, gros avantages et nombreux privilèges ? Pour savoir exactement de quoi il retourne, Jeune Afrique est allé à la rencontre de plusieurs députés pour savoir ce qu’ils touchent ou touchaient réellement.
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