Algérie : les députés sont-ils vraiment trop payés ?

La polémique enfle sur la rémunération des parlementaires. JA a demandé à plusieurs députés de l’Assemblée de détailler leurs émoluments pour faire la part de la réalité et du fantasme.

Le siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) à Alger, le 26 mai 2012. © MOHAMED MESSARA/EPA/MAXPPP

Le siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) à Alger, le 26 mai 2012. © MOHAMED MESSARA/EPA/MAXPPP

Publié le 5 mars 2021 Lecture : 6 minutes.

Les conditions de rémunération des hauts cadres de l’État et des parlementaires algériens n’en finissent plus de susciter la polémique, depuis la sortie du sénateur FLN Abdelouahab Benzaim sur les « retraites dorées ».

« Les membres du Conseil national de transition [1994 à 1997] ont voté une loi à la faveur de laquelle ils perçoivent une retraite à vie. Aujourd’hui, un sénateur, un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) et un ex-membre du Conseil national de transition (CNT) touchent le même salaire. Et je persiste et je signe : c’est plus de 40 millions de centimes bruts [400 000 dinars, soit environ 2 500 euros] », a-t-il ainsi dénoncé le 2 mars sur le média algérien TSA.

Chiffre contesté

Retraite dorée, salaires mirobolants, gros avantages et nombreux privilèges ? Pour savoir exactement de quoi il retourne, Jeune Afrique est allé à la rencontre de plusieurs députés pour savoir ce qu’ils touchent ou touchaient réellement.

Bien s’informer, mieux décider

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