Électricité : le privé à la rescousse
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Pour résorber la grave crise d’électricité qui frappe le pays depuis quelques semaines, le gouvernement guinéen cherche à mobiliser une somme de 13 milliards de francs guinéens (soit l’équivalent de 6 millions d’euros). Sollicité, l’homme d’affaires El Hadji Mamadou Sylla, président du secteur privé (patronat et chambre de commerce), a accepté, le 7 mai, de mettre à la disposition de l’État cette somme nécessaire à l’acquisition de groupes électrogènes auprès d’une entreprise britannique. Deux formules de remboursement sont discutées entre le staff de l’homme d’affaires et la partie gouvernementale : l’entrée de Futurelec Holding (le groupe de Sylla) dans le capital de la future société privée d’électricité qui va être constituée à la demande pressante de la Banque mondiale, ou la compensation avec les impôts et taxes versés par le groupe à l’État.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise