Pour redorer son blason, Dan Gertler s’adjoint les services d’un aristocrate britannique
Pour se refaire une respectabilité, le controversé Dan Gertler, qui a fait fortune dans les mines congolaises, a fait appel à Lord Mancroft, membre de la Chambre des lords et dirigeant d’une société de conseil spécialisée dans l’industrie du jeu.
Lord Mancroft s’est mis au service de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, critiqué pour les bénéfices qu’il réalise en RD Congo. DR
Publié le 31 mars 2014 Lecture : 1 minute.
Pour redorer son blason, Dan Gertler, figure controversée du secteur minier, fait appel à l’aristocratie anglaise. Benjamin Mancroft (photo), troisième à porter le titre de Lord Mancroft, s’est mis au service de l’homme d’affaires israélien, critiqué pour les bénéfices qu’il réalise en RD Congo. « J’ai l’habitude de m’engager pour des causes impopulaires », indique ce conservateur membre de la Chambre des lords et dirigeant d’une société de conseil spécialisée dans l’industrie du jeu.
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Défense de la réputation
« C’est à Londres, centre névralgique de l’industrie minière et financière, que Gertler a le plus besoin qu’on défende sa réputation, notamment face à des ONG anglaises comme Global Witness, pour qui toute activité extractive en Afrique devrait être abandonnée », fait valoir Lord Mancroft.
L’Africa Progress Panel, présidé par Kofi Annan, estimait en 2013 à 1,3 milliard de dollars (plus de 930 millions d’euros) les plus-values (réelles ou potentielles) des sociétés extractives liées à Dan Gertler en RD Congo.
