Intox et uranium
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Nouvelles révélations sur l’opération d’intox lancée par les États-Unis à propos de prétendues livraisons d’uranium nigérien à l’Irak, en vue de la fabrication d’armes de destruction massive. On sait aujourd’hui qu’un ancien ambassadeur américain en Afrique avait été dépêché à Niamey, en janvier 2002, par le cabinet du vice-président Dick Cheney. Sa mission : vérifier l’information transmise à ce sujet par les services de renseignements. Remis, un mois plus tard, à la CIA et au département d’État, son rapport ne laissait place à aucune ambiguïté : l’information n’avait aucun fondement et les documents produits pour l’étayer n’étaient que des faux grossiers. George W. Bush et Colin Powell n’ont pourtant pas hésité à reprendre à leur compte, publiquement, ces accusations mensongères en septembre 2002. Le président et son secrétaire d’État ont donc désinformé, en toute connaissance de cause, pour justifier leurs préparatifs guerriers.
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