Comment Paul Biya entend changer l’image du Cameroun
Handicapé ces dernières années par une série de crises – politique, sécuritaire et économique –, le Cameroun veut réaffirmer son rang de puissance régionale. Mais il doit relever de nombreux défis s’il veut convaincre que la situation s’améliore.
Le palais d’Etoudi a le triomphe modeste. La présidence camerounaise ne crie pas victoire alors que, selon un haut responsable, « la guerre en zone anglophone est quasiment finie. Mis à part quelques heurts survenant généralement les jours de lock down [la journée ville morte hebdomadaire], il ne se passe plus rien ».
Interrogé par Jeune Afrique depuis la prison de Kondengui, où il purge une peine d’incarcération à vie, Sisiku Ayuk Tabe, président de la République d’Ambazonie, n’est pas du même avis. « Ce n’est pas la première fois que nous les entendons dire cela. Ils devraient faire correspondre leurs paroles à la réalité. Souvenez-vous de leurs dénégations après la révélation du massacre de Ngarbuh et de bien d’autres. La guerre fait rage depuis quatre ans maintenant », rappelle-t-il.
Défaite du projet sécessionniste
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