Wendel livre ses résultats pour 2013

À l’occasion d’un petit déjeuner organisé au siège parisien de Wendel, la société d’investissement française, cotée sur l’Eurolist d’Euronext Paris, a présenté ses résultats pour l’année 2013. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 6 432 millions d’euros, soit une hausse de 1,5% par rapport à 2012. L’actif net réévalué (ANR) arrêté au 17 mars s’élève à plus de 7 milliards d’euros, « un record », a souligné Frédéric Lemoine, président du directoire de Wendel. Le résultat net part du groupe se monte quant à lui à 333,7 millions d’euros, soit une hausse de 51% qui s’explique notamment par un résultat non récurrent de 186,5 millions d’euros consécutive à la sortie du capital de Legrand.

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Des investissements à venir en Afrique

En 2013, Wendel a notamment investi 276 millions de dollars dans l’opérateur de tours télécoms IHS, portant son investissement total à 428 millions à fin mars. Un communiqué précise qu’il s’agit du plus gros investissement dans le non coté depuis 2006. Toujours en Afrique, il a également investi 100 millions d’euros dans l’assureur marocain Saham.

Comme le souligne Frédéric Lemoine, « nous avions prévu d’investir 2 milliards d’euros de fonds propres sur quatre ans et nous en avons déjà investi 330 millions. Sur le total d’investissement prévu, on peut encore monter à 750/800 millions d’euros ». Wendel a encore une marge de 130 millions d’euros pour monter au capitel de IHS tandis que le pacte d’actionnaire conclu avec Saham permettrait à la société d’investir encore 280 millions d’euros et de contrôler environ 35% du capital. Enfin, l’Afrique pèse 9% des ventes consolidées des sociétés du portefeuille de Wendel contre 26% pour la France et 12% pour l’Amérique du Nord.

Concernant les sociétés du groupe présentes sur le continent, notamment Mecatherm, Frédéric Lemoine a sous-entendu qu’un investissement était possible au Maroc : « C’est une cible que nous visons ». Il a rappelé l’importance du développement africain du groupe dont les fondamentaux culturels sont plus proches et dont la situation géographique, sur le même fuseau horaire, facilite l’approche. « Nous sommes plus à nos aises pour prendre des risques investisseurs, a commenté Frédéric Lemoine. Tout cela fait que notre activité en Afrique se développe plus rapidement qu’en Asie ».