En manque de fonds
Peu de financement pour les petits projets en Afrique.
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«Nous n’avons pas assez de ressources à long terme pour financer les projets qui nous sont présentés. » Le président-directeur général de la Banque pour le commerce et l’industrie (BCI) mauritanienne, Isselmou Tajedine, ne parle pas en son nom propre. Il soulève un problème qui touche toutes les banques privées de son pays, et africaines en général. Une question abordée lors d’une réunion organisée, le 29 avril, par la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans le secteur privé, au siège parisien de cette dernière. Banquiers, juristes et experts ont ainsi débattu autour d’un véritable paradoxe : il est plus facile de trouver de l’argent pour les gros projets que pour les petits. Les premiers disposent de ressources multilatérales et de garanties de l’État. Les seconds ne disposent d’aucune structure adéquate. Les discussions avec la SFI ont permis de fixer quelques orientations, et, espère-t-on, de répondre à terme à la demande de la BCI et de ses consoeurs en leur offrant une ligne de crédit en monnaie locale avec une prise en compte du risque du change.
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