Algérie : Abdelouahab Benzaïm réveille le Parlement
Pas une semaine ne passe sans que le bouillant sénateur ne s’empare d’un sujet et n’en fasse un débat national. Sa dernière polémique : la retraite « dorée » des parlementaires.
C’est par lui qu’a éclaté la polémique sur les retraites plus que confortables des hauts cadres de l’État. En levant le voile sur les privilèges de la République, Abdelouahab Benzaïm s’est exposé à une salve de critiques.
Mais le sénateur ne désarme pas : « Je me battrai pour la justice sociale quoi qu’il m’en coûte », martèle-t-il d’une voix retentissante, au débit rapide.
L’intéressé tangue au creux de la tempête qu’il a soulevée. « On me calomnie. Pourtant, à ce jour, je suis une page blanche, je n’ai rien à me reprocher », se défend-t-il.
Coup de pied dans la fourmilière
Il dit résister à des pressions venues de toutes parts depuis ses révélations sur l’indexation des retraites des membres du Conseil national de transition (CNT, qui a légiféré de 1994 à 1997, pendant la vacance du Parlement) et sur les salaires des parlementaires en cours de mandat.
Des retraites de 400 000 dinars mensuels, soit vingt fois le salaire minimum garanti
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