Une nouvelle Air Afrique est-elle possible ? (6/6)

« Il était une fois Air Afrique » (6/6). Dans un secteur bousculé par la pandémie, la coopération semble plus que jamais la solution d’avenir. Mais celle-ci prendra-t-elle une forme panafricaine ?

Avions Air Afrique à l’aéroport Houphouët-Boigny d’Abidjan. © Christian DUMONT/REA

Avions Air Afrique à l’aéroport Houphouët-Boigny d’Abidjan. © Christian DUMONT/REA

NELLY-FUALDES_2024

Publié le 2 avril 2021 Lecture : 5 minutes.

Le président burkinabè Maurice Yameogo embarque sur un vol Air Afrique, au début des années 1960. © DR
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Il était une fois Air Afrique

Comment Air Afrique est-elle née ? Pourquoi a-t-elle fait faillite ? Que sont devenus ses lignes, ses employés, ses dirigeants ? Pourrait-elle renaître ? Jeune Afrique a mené l’enquête.

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« Aucun pays africain n’a les moyens de porter aujourd’hui une compagnie aérienne rentable. » Difficile d’attribuer cette citation, tant elle est martelée, dans tous les sens, par l’ensemble des professionnels de l’aviation et les observateurs du secteur.

Et le séisme que représente le Covid-19 pour le secteur du transport aérien n’a rien arrangé.

« Si les États tiennent autant à leurs compagnies nationales, c’est parce que ce sont des outils politiques, de grandeur et de maîtrise des routes. Mais en ces temps de crise, la question se pose de savoir jusqu’où ces derniers vont vouloir et pouvoir intervenir pour sauver leur pavillon », explique Didier Bréchemier, associé du cabinet Roland-Berger, spécialiste des questions aériennes, pour lequel, sans une taille critique d’au moins 20 appareils, « les compagnies africaines sont condamnées à naître et à renaître comme elles le font depuis vingt ans ».

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