Une nouvelle maison des écrivains à Dakar
Publié le 13 avril 2004 Lecture : 1 minute.
Les écrivains sénégalais rêvaient d’un siège polyvalent, fonctionnel, où ils peuvent s’adonner en toute quiétude à leur passion : « accoucher » de belles oeuvres. Ils seront bientôt servis. Le tout nouveau « Keur Birago » sera inauguré en mai par le président Abdoulaye Wade.
Keur Birago « ne sera pas réservé aux seuls écrivains, mais ouvert à tous les arts. On y trouvera des bureaux, une galerie, une bibliothèque, un espace circulaire avec des gradins et une scène pour accueillir divers spectacles : musique, danse, théâtre… Il favorisera aussi des rencontres littéraires, des conférences et des débats intellectuels. Une cafétéria est prévue dans ce complexe doté d’un centre d’accueil capable d’héberger des écrivains de passage.
Keur Birago « n’est pas du tout une substitution à la création d’une Maison d’édition panafricaine que le président Wade avait souhaitée et dont il soutient toujours l’idée. Toutefois, dans le document proposé par les écrivains pour leur nouveau siège a été inclus le projet d’un Institut africain du livre, d’une maison d’édition, d’une agence de distribution et d’une agence de traduction, en plus d’autres mesures d’accompagnement comme la création d’un Grand Prix littéraire.
L’activité de l’Association des écrivains du Sénégal (AES) est restée constante tout au long de l’année, si l’on en juge par des programmes régulièrement organisés : hommages à des écrivains sénégalais ou africains, séances de dédicaces de livres… Le 8 mars, Journée internationale de la Femme, des écrivains avaient été réunis, dont les pionnières Annette Mbaye d’Erneville et Myriam Viera.
