Tractations après le drame

Publié le 13 avril 2004 Lecture : 1 minute.

Les formations signataires de l’accord de Marcoussis n’entendent pas mettre un terme à leur boycottage des travaux du Conseil des ministres avant que toute la lumière soit faite sur les meurtrières journées des 25 et 26 mars. Ou, à tout le moins, que des engagements précis soient pris en ce sens. C’est ce que les présidents du PDCI (Henri Konan Bédié) et du RDR (Alassane Ouattara) ont fait comprendre au Premier ministre Seydou Elimane Diarra, qui les a tour à tour rencontrés, l’un dans sa retraite de Daoukro, l’autre à Paris, le 2 avril. Le même jour, Ouattara, qui reste en contact téléphonique avec Bédié, a dit à peu près la même chose à Michel de Bonnecorse, le « monsieur Afrique » de Jacques Chirac, auquel il a également fait part de son incompréhension devant l’inaction des forces françaises au moment des événements. Par ailleurs, Bédié a dépêché à Libreville, le 7 avril, Lambert Kouassi Konan, l’ancien ministre de l’Agriculture, pour tenter d’obtenir du président Omar Bongo Ondimba qu’il s’implique, en dépit de ses réticences, dans cette nouvelle crise et persuade la France de faire pression sur le président Laurent Gbagbo.

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