Que dit la loi ?
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La législation funéraire applicable aujourd’hui n’a pratiquement pas varié depuis deux siècles. Les principes généraux ont été définis en 1804. Depuis, il y a eu des évolutions, mais pas de remise en question du système dont le principe fondamental est la laïcité. À l’avènement de la IIIe République, le caractère laïc des cimetières est renforcé et l’on interdit à partir de novembre 1881 les enclos réservés aux adeptes d’une religion. Toutefois, en 1991, une circulaire du ministère de l’Intérieur recommande et autorise la constitution de carrés confessionnels, notamment musulmans. « Elle fait suite à deux constats, explique Charles Charlet, historien des cimetières à la mairie de Paris. Primo, un certain nombre de villes, dont Paris, avaient accepté de réserver des espaces juifs depuis 1962, état de fait qu’il convenait d’entériner. Secundo, les communautés musulmanes qui jusqu’alors n’avaient pas coutume d’être inhumées en France ont souhaité le faire dans des conditions compatibles avec les exigences islamiques. »
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