Privatisations en rafale
Conséquence du séjour à Libreville, fin février, d’une équipe d’experts du Fonds monétaire international (FMI), un accord entre l’institution et les autorités gabonaises pourrait être signé au cours de la seconde quinzaine du mois de mai. Le gouvernement a en effet satisfait à la plupart des exigences de ses interlocuteurs, notamment en ce qui concerne l’accélération du processus de privatisation. Les actifs d’Agrogabon (palmier à huile), d’Hévégab (hévéa) et de l’ex-Sogadel (élevage) ont ainsi été cédés en bloc, pour un montant d’environ 3 milliards de F CFA (4,5 millions d’euros), au groupe belge Siat (Société d’investissement pour l’agriculture tropicale), qui, le 5 avril, a créé la société Siat-Gabon. La maison mère est déjà implantée au Ghana et au Nigeria, où elle possède plusieurs plantations agro-industrielles.
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