Privatisations en rafale
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Conséquence du séjour à Libreville, fin février, d’une équipe d’experts du Fonds monétaire international (FMI), un accord entre l’institution et les autorités gabonaises pourrait être signé au cours de la seconde quinzaine du mois de mai. Le gouvernement a en effet satisfait à la plupart des exigences de ses interlocuteurs, notamment en ce qui concerne l’accélération du processus de privatisation. Les actifs d’Agrogabon (palmier à huile), d’Hévégab (hévéa) et de l’ex-Sogadel (élevage) ont ainsi été cédés en bloc, pour un montant d’environ 3 milliards de F CFA (4,5 millions d’euros), au groupe belge Siat (Société d’investissement pour l’agriculture tropicale), qui, le 5 avril, a créé la société Siat-Gabon. La maison mère est déjà implantée au Ghana et au Nigeria, où elle possède plusieurs plantations agro-industrielles.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise