Burkina Faso, Sénégal… Le semencier Limagrain se cherche une place en Afrique de l’Ouest
Associé au zimbabwéen Seed-Co, dont il est actionnaire, le semencier vient de créer une filiale commune au Ghana pour desservir la sous-région, petit marché appelé à croitre grâce à la recherche.
Avec le groupe Seed Co dont il détient 32 %, Limagrain entend creuser son sillon en Afrique de l’Ouest. Une région qui fait figure de terre de mission pour le quatrième semencier mondial derrière les trois géants issus de fusions récentes, Bayer-Monsanto, Syngenta-ChemChina et Corteva (Dupont et Dow).
Dans la plupart des pays de la zone, le recours aux semences améliorées en grandes cultures, notamment le maïs hybride, reste marginal par les agriculteurs, souvent vivriers.
Seed Co vient ainsi de réaliser l’une de ses meilleures années
« Nous pensons toutefois qu’il y a une marge de développement de l’agriculture commerciale dans la région. D’autant qu’avec la crise du Covid-19, les gouvernements africains – craignant pour la sécurité alimentaire – se sont mis à réinvestir dans le secteur agricole.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie
- RDC : des minerais de sang aux minerais de paix
- Présidence de la BAD : Bassirou Diomaye Faye, arbitre des ambitions sénégalaises
- Pourquoi Alassane Ouattara a limogé Adama Coulibaly, patron du Conseil du coton et de l’anacarde
- La question nationale au cœur de l’économie gabonaise
- Énergie, aérien, pétrole… Qui a le plus à perdre de la « rupture » de Bassirou Diomaye Faye ?