[Témoignage] « Air Afrique a été ma famille »

En trente-et-un ans à Air Afrique, Yacouba N’Diaye est passé par Bangui, Libreville, Dakar, Abidjan et a gravi tous les échelons de la compagnie. Pour Jeune Afrique, il revient sur l’aventure de toute une vie.

Salariés d’Air Afrique © DR

Salariés d’Air Afrique © DR

Yacouba Ndiaye © DR

Publié le 3 avril 2021 Lecture : 5 minutes.

Le président burkinabè Maurice Yameogo embarque sur un vol Air Afrique, au début des années 1960. © DR
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Il était une fois Air Afrique

Comment Air Afrique est-elle née ? Pourquoi a-t-elle fait faillite ? Que sont devenus ses lignes, ses employés, ses dirigeants ? Pourrait-elle renaître ? Jeune Afrique a mené l’enquête.

Sommaire

Je suis arrivé à Air Afrique tout à fait par hasard. En 1971, j’étudiais la médecine à Abidjan. Après la session de septembre, l’un de mes amis, sûr d’avoir raté son examen, a décidé de chercher du travail.

À l’époque, les offres d’emploi en Côte d’Ivoire foisonnaient, et il ne nous a pas fallu longtemps pour trouver deux appels à candidatures correspondant à son profil. Il s’agissait de concours pour la Compagnie française d’Afrique de l’Ouest (CFAO) et pour Air Afrique, qui recrutait des agents d’opération. Il s’y est inscrit, et, pour le soutenir et à sa demande, moi aussi.

Une fois qualifié comme agent d’opération, je ne voulais plus quitter la compagnie

Comme il l’avait supposé, mon ami a échoué dans ses examens universitaires… mais moi aussi ! Dès lors, tous nos espoirs résidaient dans ces deux concours. In fine, il a obtenu le concours CFAO, et j’ai été admis aux deux. J’ai choisi Air Afrique, en me disant que l’entreprise me permettrait d’avoir un billet d’avion pour la France afin d’y continuer mes études.

Bien s’informer, mieux décider

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