« Dans les dix ans, les parcs industriels et les zones d’exportation vont se multiplier »

Pour Laureen Kouassi-Olsson et Colin Coleman, qui viennent de rejoindre le comité consultatif d’Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP), l’industrialisation doit être l’un des moteurs de croissance du continent.

Colin Coleman et Laureen Kouassi-Olsson © DR-FOURNIER/MONTAGE JA

Colin Coleman et Laureen Kouassi-Olsson © DR-FOURNIER/MONTAGE JA

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Publié le 15 mars 2021 Lecture : 6 minutes.

Directeur jusqu’en janvier 2020 de la filiale Afrique subsaharienne de la banque d’affaires Goldman Sachs, le Sud-Africain Colin Coleman a passé plus de vingt-cinq ans dans le secteur bancaire. De son côté, l’Ivoirienne Laureen Kouassi-Olsson, ex-directrice d’investissement du fonds Amethis, est actuellement à la tête de Birimian, un holding d’investissement à long terme dédié aux marques africaines.

Les deux financiers africains entendent mettre leur expertise en matière de structuration de financements et de levées de fonds au service du conseil d’administration d’Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP), dont ils viennent d’intégrer le nouveau comité consultatif, aux côtés de l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes, du conseiller principal du PDG de Total Momar Nguer et du Français Bruno Delaye.

En effet, récemment restructuré en trois entités distinctes – Arise Ports & Logistics, Arise Infrastructure Services et Arise Integrated Industrial Platforms -, Arise consolide son organisation. Sa branche IIP, dédiée aux parcs industriels, a repris la gestion de la Zone économique spéciale de Nkok au Gabon (GSEZ), et a investi 200 millions d’euros en août 2020 dans la plateforme industrielle d’Adétikopé au Togo (PIA) dont il est devenu promoteur et gestionnaire. Arise IIP développe également le parc industriel GDIZ au Bénin.

La constitution d’un comité consultatif porté par des personnalités panafricaines de la finance ou des infrastructures doit l’aider à identifier des investisseurs, à structurer ses activités sur les différentes zones industrielles et à optimiser ses sources de financement.

Convaincus que « l’industrialisation est l’un des moteurs de croissance du continent », les deux nouveaux conseillers se sont prêtés à l’exercice de l’entretien croisé avec JA pour partager leurs regards sur l’investissement en Afrique.

Jeune Afrique : Vous avez récemment choisi d’intégrer le comité consultatif d’Arise IIP. Pour quelles raisons ?

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Laureen Kouassi-Olsson : J’ai été attirée par le rôle structurant d’Arise IIP, innovant dans son approche et son impact sur le continent. Pour industrialiser l’Afrique, il passe en effet par un renforcement des capacités locales, la création de filières locales, des transferts de technologies, des créations d’emplois…

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