BCP, BMCE, Attijariwafa : pour les banques marocaines, la fin du « coup de pouce » subsaharien ?

Après une année 2020 tumultueuse, les doutes s’accumulent sur la capacité des filiales au sud du Sahara à booster la rentabilité des holdings à Casablanca.

Siège administratif Banque Populaire de Casablanca au Maroc. © Guillaume Mollé pour JA

Siège administratif Banque Populaire de Casablanca au Maroc. © Guillaume Mollé pour JA

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Publié le 16 mars 2021 Lecture : 7 minutes.

Léger coup dur. En février, les trois premières banques du Maroc –Attijariwafa Bank, Bank of Africa (BOA, ex-BMCE) et Banque centrale populaire (BCP) – ont vu les perspectives de leurs notations ramenées de « stables » à « négatives » par l’agence Moody’s. Et ce, dans la foulée du rabaissement de la perspective de la note du Maroc.

Pour l’agence internationale, cette évolution « reflète l’affaiblissement potentiel de la capacité du gouvernement à apporter un soutien financier aux banques marocaines, si nécessaire au cours des douze à dix-huit prochains mois ». Ces banques conservent cependant leur enviable note « Ba1 », un cran seulement en-dessous d’une note dite « d’investissement », en raison notamment de leur « financement toujours stable des banques, leur forte liquidité et leur solide rentabilité sous-jacente tout au long du cycle ».

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