Appels du pied à la Turquie
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
« Nous avons, dans le passé, proposé d’envoyer des troupes en Irak, mais cela n’a pas été jugé opportun. Aujourd’hui, il n’en est plus question » : ces propos d’Abdullah Gül, le ministre turc des Affaires étrangères, semblent confirmer les rumeurs selon lesquelles les États-Unis, pris dans le guêpier irakien, auraient à nouveau sollicité l’aide d’Ankara. D’autres éléments plaident dans le même sens. D’abord une déclaration du général Richard Myers, le chef d’état-major de l’armée américaine, estimant que l’amitié américano-turque « n’a jamais été aussi importante que maintenant ». Ensuite un article de l’éditorialiste William Safire, dans le New York Times du 7 avril. « Nous devrions prendre au mot l’offre des Turcs [du 7 octobre 2003] d’envoyer dix mille hommes combattre à nos côtés », estime ce dernier, convaincu que, face à la menace sunnite et chiite, les Kurdes d’Irak lèveraient leurs objections à l’envoi de troupes turques.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise