Pretoria sur la ligne de départ ?
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L’Afrique est le seul continent absent du Championnat du monde de Formule 1. Ce ne fut pas toujours le cas : le Maroc a accueilli la plus haute discipline du sport automobile en 1958, sur un circuit tracé dans les rues de Casablanca ; et l’Afrique du Sud a organisé vingt-trois Grand Prix, de 1962 à 1993, avec une interruption dans les années 1980, quand le pays était au ban de la communauté internationale. Soucieuses du caractère universel de la F1, les autorités de ce sport verraient d’un bon il un pays africain revenir au calendrier du Championnat du monde. Le Maroc y a songé. Avant de reculer devant le montant des investissements : environ 120 millions de dollars pour bâtir un circuit, plus 20 millions de dollars par an pour obtenir un Grand Prix. La rentabilité étant précaire, tous les derniers entrants dans le concert international de la F1 (Bahreïn, Chine, Turquie, Malaisie) ont fait largement appel à des fonds publics. Cet obstacle ne décourage pas David Gant, responsable du South African GP, qui vient d’annoncer la construction d’un circuit de 5,7 km, situé près de l’aéroport du Cap. Il compte organiser le 24e GP d’Afrique du Sud en 2011, pour prolonger la dynamique touristique créée par la Coupe du monde de football 2010. Dix-sept Grands Prix sont inscrits cette année au Championnat du monde. Abou Dhabi et la Corée du Sud rejoindront la danse en 2009. Comme une saison de F1 ne saurait compter plus de vingt courses, il ne restera alors qu’une place à prendre. L’Inde, la Russie, Singapour et le Mexique sont aussi candidats.
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