[Tribune] Cameroun : où sont les femmes ?

Si le patronat et les sociétés d’État ont promu certaines d’entre elles à des postes importants, peu de Camerounaises peuvent faire entendre leur voix dans les cercles de pouvoir. Un manque de considération qui se reflète aussi dans les politiques publiques.

Le Gicam a organisé l’exposition « Comment mieux développer la production locale et faire représenter les femmes qui valorisent le “made in Cameroon” » les 4 et 5 mars. © Gicam

Le Gicam a organisé l’exposition « Comment mieux développer la production locale et faire représenter les femmes qui valorisent le “made in Cameroon” » les 4 et 5 mars. © Gicam

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  • Georges Dougueli

    Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.

Publié le 27 mars 2021 Lecture : 3 minutes.

Si le décibel était l’unité de mesure du respect des droits des femmes, les Camerounaises, si enthousiastes à manifester de manière festive chaque 8 mars à l’occasion de la journée internationale consacrée à ces droits, se distingueraient parmi les Africaines les plus épanouies. Mais dans le miroir de la Banque mondiale, le contraste est saisissant. Le Cameroun n’y occupe que le 39e rang du classement africain des meilleurs promoteurs des droits des femmes.

Ne soyons pas injustes : l’État camerounais a consenti de grands efforts en la matière en ratifiant plusieurs accords, conventions, traités au niveau mondial et africain : la convention pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, la Plateforme de Beijing, le Protocole de Maputo, etc.

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