Maroc : le divorce n’a plus la cote

Publié le 13 mars 2007 Lecture : 1 minute.

Le nombre des divorces ne cesse de diminuer au Maroc : – 40 % en 2004 par rapport à l’année précédente. En 2005 et 2006, on a recensé 28 000 cas de séparation par an, en moyenne, contre 50 000 avant 2004. La majorité des spécialistes explique le phénomène par l’adoption, en 2004, du nouveau code de la famille. « Ce texte a indéniablement créé un climat de confiance qui a contribué à faire évoluer les mentalités », explique Mounira Ben Youssef, sociologue à Rabat.

Facteur aggravant, certains magistrats n’hésitent plus à utiliser des artifices de procédure pour décourager les candidats. « L’une des causes du recul tient au fait qu’un divorce est aujourd’hui obligatoirement placé sous contrôle judiciaire, et que les dispositions relatives aux procédures de conciliation sont appliquées rigoureusement », soutient Me Mohamed Badou. La procédure dite du khol (divorce moyennant compensation) est la plus fréquente (32 % du total, soit 28 239 procédures en 2006), devant le divorce rijii, autrement dit révocable (25 %).
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le nombre des mariages est simultanément en augmentation : + 11,64 % en 2006 par rapport à l’année précédente. 289 821 mariages ont ainsi été célébrés l’an dernier au Maroc. Il ne reste plus qu’à améliorer l’indice de fécondité, qui avoisine actuellement 2,6 enfants par femme.

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