Cameroun : un plan à 280 millions d’euros pour relancer la production agricole
Alors que la crise sanitaire a failli provoquer une rupture des approvisionnements en raison de la fermeture des frontières, Yaoundé cherche à réduire ses importations en misant sur l’agriculture et la pêche locales.
Deux alertes ont sonné la prise de conscience de la dépendance du Cameroun à l’égard de l’extérieur. En avril 2020, le Vietnam décidait de limiter son quota d’exportation de riz à 500 000 tonnes face aux incertitudes que fait planer la pandémie de coronavirus. L’Inde lui emboîtait le pas en suspendant pendant trois semaines ses ventes à l’étranger.
Grenier d’Afrique centrale
Une menace pour la sécurité alimentaire d’un pays réputé être le grenier de l’Afrique centrale. Le Cameroun a importé plus de 894 000 tonnes de riz en 2019, alors que la production locale plafonnait à 334 000 t, représentant à peine 27 % de la demande nationale. Pourtant, il produisait 80 % de ce qu’il consommait en 1975, et s’était fixé l’objectif de 750 000 t en 2020.
En cause, les cadeaux fiscaux octroyés aux importateurs des produits de grande consommation
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- « Neuf des vingt pays qui présentent les taux de croissance les plus forts au mond...
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- Le bras de fer s’intensifie entre Assimi Goïta et Mark Bristow
- Emmanuel Macron au Maroc : qui sont les patrons qui l’accompagneront et quel est l...
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe