Banque mondiale : besoin de nouvelles ressources

Publié le 13 mars 2007 Lecture : 1 minute.

Plus d’une quarantaine de bailleurs de fonds et neuf représentants des pays récipiendaires étaient réunis à Paris, les 5 et 6 mars, pour le lancement des négociations sur la reconstitution du 15e programme (juillet 2008-juin 2011) de l’Association internationale pour le développement (AID), qui représente près de 40 % des dons et prêts accordés par la Banque mondiale (9,5 milliards de dollars en 2006, 167 projets dans 81 pays). Près de la moitié de son aide va à l’Afrique. Les négociations doivent aboutir d’ici à décembre. Le 14e programme s’était élevé à 18 milliards de dollars. Mais, cette fois, « il est important que les remises de dette décidées par les pays donateurs soient compensées, déclare François Bourguignon, économiste en chef de la Banque. Les bailleurs de fonds ont des engagements à tenir ». Pour la Banque, le coût des annulations de dette est évalué à 54 milliards de dollars sur une quarantaine d’années. « Pour que rien ne change », les ressources de l’AID 15 doivent donc atteindre au moins 27 milliards de dollars : 18 milliards pour maintenir le niveau des engagements et 9 milliards pour compenser la perte sur le remboursement de la dette pendant la période concernée.

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