Truffle Partners lève 500 millions de dollars
Truffle Capital a levé 500 millions d’euros pour la création du fonds Truffle Partners Commodities & Emerging Markets, un véhicule financier dédié aux secteurs extractifs et agricoles en Afrique et en Amérique du Sud.
Publié le 25 mars 2014 Lecture : 2 minutes.
Mise à jour du 28 mars 2014 à 11h30 ECT – Dans un communiqué du 25 mars, la société Truffle Capital annonce qu’elle se sépare de Jean-François Fourt. Le communiqué précise : « Truffle Capital SAS dément formellement que la société de gestion puisse en quoi que ce soit soutenir ou valider une démarche purement personnelle de Monsieur Jean-François Fourt. Truffle Capital rappelle également que la marque déposée Truffle, et le logo associé, lui appartiennent ». Le 26 mars, Jean-François Fourt annonce dans un communiqué qu’il « est et reste un actionnaire significatif de Truffle Capital ». Il précise en outre qu’il a été « parfaitement et valablement autorisé à utiliser les droits de propriété intellectuelle attachés au nom « Truffle ». Néanmoins, par souci de clarté, il entend rebaptiser le fonds « Truffle Commodities & Ermerging Markets » « 4T Commodities and Emerging Markets ».
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Jean-François Fourt, président fondateur de Truffle Capital, une société de gestion basée à Paris, a créé le fonds Truffle Partners Commodities & Emerging Markets (TPCEM), un véhicule financier dédié aux matières premières et aux marchés émergents. Ce fonds va gérer, dès sa création, 500 millions d’euros. Selon un communiqué, TPCEM s’oriente sur trois grands secteurs, l’énergie (pétrole, gaz et services associés), les mines (exploration et estimation des potentiels, production et processing) et l’agriculture (programmes agricoles, agrotechnique). Six projets d’investissement auraient déjà été identifiés.
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La priorité sera donnée aux investissements localisés en Afrique et en Amérique du Sud, deux zones géographiques dynamiques dans lesquelles Jean-François Fourt est actif de longue date. TPCEM est géré depuis Londres par Truffle Partners, mais deux bureaux, animés par une quinzaine de collaborateurs permanents, seront ouverts à Montréal (Canada) et à Casablanca (Maroc) pour superviser respectivement les activités du fonds en Amérique du Sud et en Afrique. Le bureau de Montréal aura la charge de coordonner les levées de fonds dédiées au secteur minier.
À la conquête des payes émergents
Dès son lancement, le fonds peut compter sur 500 millions d’euros de souscriptions. « Au fil des années, j’ai eu la chance de constituer une grande communauté de partners à travers le monde (pays anglo-saxons, pays du Golfe, Amérique latine, Afrique) qui ont pu réaliser de belles opérations avec des rendements importants. Ils constituent aujourd’hui le socle des souscripteurs de ce nouveau fonds », explique Jean-François Fourt.
Originalité de ce fonds, il sera compartimenté par zone géographique, par type de cible (pétrole, gaz, mines, agro, etc.) ainsi que par le millésime. « Ce fonds sera l’inverse d’une société où vous mettrez votre argent sans savoir en détail comment il sera utilisé. Ici, l’investisseur pourra choisir zone par zone, projet par projet », révèle Jean-François Fourt.
À la tête d’Osead, une société fondée en 2006, il contrôle notamment la Compagnie minière de Touissit (CMT), qui exploite des mines de plomb argentifère à Tighza, au Maroc. Osead réalise un chiffre d’affaires d’une centaine de millions d’euros pour un millier d’employés. Il est également en prospection active pour des opérations de croissance externe et a acquis quatre mines d’or en Guyane, pour 5 millions d’euros, via la CMT.
