Comment Moja Ride, une start-up ivoirienne, a séduit Toyota et CFAO
Stratégie, business plan, ambitions… Tout savoir sur la jeune pousse d’Abidjan parrainée par Mobility 54, le fonds de Toyota Tsusho et CFAO.
« Faciliter l’avènement d’une nouvelle forme de mobilité partagée pour les villes africaines. » C’est l’ambitieux projet sur lequel s’est embarquée Moja Ride, start-up ivoirienne de transport qui a obtenu, début mars, un financement de la part de Mobility 54, le fonds dédié à l’Afrique de l’écosystème Toyota.
La formule est aussi une habile pirouette trouvée par Jean-Claude Gouesse, cofondateur et PDG de la start-up, pour insister sur le caractère « stratégique » de cet investissement, dont il ne peut révéler son montant, Mobility 54 refusant que celui-ci soit dévoilé.
« Ce qui les intéresse, c’est notre capacité à développer une plateforme de mobilité partagée, au sein de laquelle sera intégré un mécanisme de paiement que nos chauffeurs pourront présenter à nos partenaires financiers afin de pouvoir emprunter et, à terme, de posséder leur propre véhicule », résume-t-il.
Fondé à Abidjan en 2017 par Jean-Claude Gouesse et Stéphanie Assi, deux Ivoiriens installés aux États-Unis, Moja Ride est né de la frustration personnelle de ces deux anciens Abidjanais de devoir payer les transports publics en espèce dans la capitale économique ivoirienne, ce qui pose des problèmes de disponibilité du cash, mais aussi de sécurité, estiment-ils.
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