Algérie : les détails de « l’affaire Naïma Salhi », l’ex-députée proche d’Abdelaziz Bouteflika

La justice a décidé de relancer l’instruction de la plainte pour incitation à la haine raciale et appel au meurtre déposée en 2019 contre l’ancienne députée et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation. Explications. 

Naïma Salhi, ancienne députée de la circonscription de Boumerdès, a longtemps été proche de responsables de l’ancien régime. © DR

Naïma Salhi, ancienne députée de la circonscription de Boumerdès, a longtemps été proche de responsables de l’ancien régime. © DR

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Publié le 23 mars 2021 Lecture : 3 minutes.

La plainte qui visait Naïma Salhi-Laghlimi, 54 ans, avait été gelée en raison de son immunité parlementaire, qui la mettait à l’abri de poursuites judiciaires. Cette protection a été levée à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 21 février. Le procureur de la République près le tribunal de Chéraga a ainsi décidé de réactiver la procédure. Naïma Salhi-Laghlimi sera très prochainement convoquée.

La parlementaire laissait régulièrement des messages personnels sur le répondeur d’Abdelaziz Bouteflika

L’ancienne députée de la circonscription de Boumerdès (située à 40 kilomètres à l’est d’Alger) a longtemps été proche de responsables de l’ancien régime. A-t-elle bénéficié d’une protection politique ? La parlementaire laissait régulièrement des messages personnels sur le répondeur du domicile d’Abdelaziz Bouteflika à El-Biar, lorsque ce dernier était président.

Lenteur de la procédure

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