Sanlam-Saham : à quand les « synergies » promises ?
Le leader panafricain de l’assurance a réussi à préserver ses revenus malgré la crise, mais sa marge s’effondre et l’intégration des actifs africains du marocain Saham s’éternise.
Ce n’est finalement pas une surprise. 2020 et les conséquences de la crise sanitaire sur le secteur de l’assurance auront quelque peu freiné les ambitions panafricaines du géant sud-africain Sanlam.
Certes, ce dernier est parvenu à maintenir, voire légèrement améliorer ses revenus l’année dernière (87,2 milliards de rands, soit près de 5 milliards d’euros, comparés aux 84,25 milliards de rands de 2019), mais les bénéfices tirés de sa méga-acquisition marocaine, effective au 1er octobre 2018, tardent encore à porter leurs fruits.
« Les valorisations de toutes les opérations du groupe ont été affectées par l’environnement opérationnel du Covid-19, contribuant à un rendement négatif de la valeur des fonds propres », reconnaît d’emblée le groupe.
Sanlam traverse la période la plus difficile de ces dernières décennies
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