Paradis néerlandais
Pourquoi les rock stars aiment-elles les Pays-Bas ? Pas seulement pour les tulipes et la marijuana. Trois des quatre membres des Rolling Stones ont recours aux services d’un comptable néerlandais. En août dernier, ce dernier leur a permis de créer deux fondations afin de transmettre leurs actifs à leurs héritiers sans droits de succession. Ces vingt dernières années, les musiciens n’ont payé que 7,2 millions de dollars d’impôts sur les 450 millions de dollars de revenus qu’ils ont transférés à Amsterdam. Soit un taux de 1,5 %, contre 40 % au Royaume-Uni. Le groupe irlandais U2, le footballeur anglais David Beckham, le label EMI auraient également un penchant pour la fiscalité néerlandaise. À côté des célèbres paradis fiscaux des Caraïbes, les Pays-Bas présentent un intérêt spécifique pour les revenus provenant de la propriété intellectuelle : les royalties versées à un holding domicilié dans le pays ne sont pas imposables. Voilà qui intéresse aussi les sportifs, un nombre croissant d’entre eux vendant leur image à des marques, des lignes de vêtements.
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