Football : le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe pourra-t-il redresser la CAF ?

C’est un homme richissime, mais qui n’avait jamais eu de responsabilité dans l’administration du football africain qui vient d’être porté à la tête de la CAF. Ses liens avec la FIFA et sa capacité à évoluer en milieu méconnu seront surveillés de près.

Le nouveau président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le 16 mars 2021 à Johannesburg. © Themba Hadebe/AP/SIPA

Le nouveau président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le 16 mars 2021 à Johannesburg. © Themba Hadebe/AP/SIPA

Publié le 25 mars 2021 Lecture : 6 minutes.

D’une candidature surprise à une victoire sans suspense… Telle fut l’ascension fulgurante et inattendue de Patrice Motsepe dans les instances du football africain. Une progression en sous-marin, pour le beau-frère du chef de l’État sud-africain, Cyril Ramaphosa. Un candidat furtif à l’extrême, absent pour cause de Covid-19 lors de l’annonce de sa candidature pour la direction de la Confédération africaine de football (CAF). À l’heure des visioconférences, l’aspirant président n’est même pas présent.

Le poste, murmure-t-on dans le milieu, ne lui ressemble pas. « Patrice Motsepe est plus un fan de football qu’un dirigeant de football », résume le journaliste sportif sud-africain Khuliso Nemarimela. Certes, le Mamelodi Sundowns, le club qu’il a acheté en 2004 et qui est devenu champion d’Afrique en 2016, est l’un des poids lourds du continent et son succès est évidemment lié aux investissements de Motsepe. Mais le milliardaire « ne s’impliquait pas vraiment dans la gestion administrative du Mamelodi Sundowns », raconte Khuliso Nemarimela, qui suit l’équipe de Pretoria depuis 2014.

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