CAN 2022 : pour compter sur leurs internationaux, les États mettent les moyens

Lors des deux dernières journées de qualifications pour la CAN 2022, plusieurs sélections africaines ont dû déployer une logistique aussi stricte qu’onéreuse pour compter sur leurs internationaux évoluant en France.

Le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, en janvier 2017 à Libreville. © GABRIEL BOUYS/AFP

Le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, en janvier 2017 à Libreville. © GABRIEL BOUYS/AFP

Alexis Billebault

Publié le 28 mars 2021 Lecture : 4 minutes.

C’est une décision qui avait provoqué l’émoi au sein des fédérations africaines. Le 5 février dernier, la FIFA avait modifié les règles de mise à disposition des joueurs par les clubs à leur sélection nationale. En raison de la pandémie, l’organisation avait autorisé les clubs à ne pas libérer les footballeurs si ceux-ci devaient observer, à leur retour de sélection, une période d’isolement de cinq jours.

Les autorités françaises imposant un auto-confinement de sept jours aux voyageurs revenant d’un pays situé hors de l’Union européenne, les clubs français de Ligue 1 et 2 avaient décidé de ne pas laisser partir les joueurs concernés afin que ces derniers participent à la 31e journée de Ligue 1 et de Ligue 2, prévue les 3 et 4 avril prochains.

Face aux protestations de plusieurs fédérations africaines, le gouvernement français avait assoupli les règles, le 20 mars. Paris avait dispensé les joueurs de retour de l’étranger de respecter cette période d’isolement, à condition que ces derniers se soumettent à un protocole strict. Les fédérations africaines se sont donc engagées à rapatrier les « Français » dans des avions privés, en accord avec leur gouvernement respectif.

Le Bénin, les Comores et le Gabon mettent les moyens

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires