L’adieu aux arbres
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« Amazonie : que reste-t-il de la forêt ? » C’est le titre de couverture du National Geographic à l’heure où le Groupe international d’experts sur l’évolution du climat (Giec) confirme qu’il est pratiquement certain que les activités humaines sont responsables du réchauffement climatique. Réponse : au rythme actuel de déboisement, 40 % de la forêt sera détruite d’ici à vingt ans.
Sans la déforestation, l’Amazonie produirait la moitié des précipitations qu’elle reçoit du fait de l’humidité qu’elle dégage dans l’atmosphère. Du coup, le Brésil est devenu l’un des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre. À l’exception d’un petit nombre d’autoroutes, la quasi-totalité des routes d’Amazonie ont été construites illégalement. Ce réseau sauvage a été créé pour l’essentiel par des exploitants forestiers afin de pénétrer au cur des massifs d’acajou et autres feuillus qui s’exportent à prix d’or. L’appropriation de terres par la corruption et l’intimidation est tellement répandue qu’elle porte un nom : grilagem, du mot portugais grilo, « criquet ». Pour l’instant, la police et l’armée sont impuissantes à enrayer cette dévastation.
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