Jamal Khalifa, victime d’un fait-divers ?

Publié le 13 février 2007 Lecture : 1 minute.

Pour les autorités malgaches, Mohammed Jamal Khalifa, le beau-frère d’Oussama Ben Laden tué le 31 janvier dernier dans une attaque à main armée à Soameloka-Sakaraha (voir J.A. n° 2404), a été victime de simples bandits. Opérateur économique installé dans la Grande Île depuis sept ans, Khalifa était pourtant présenté par les services américains comme l’un des fondateurs de la branche philippine de l’IIRO (International Islamic Relief Organisation), une ONG qui aurait financé le groupe terroriste Abu Sayyaf. Or sa mort s’est produite à peine une semaine après la parution dans la presse philippine (le 22 janvier) de l’interview posthume de Khaddafy Janjalani, leader d’Abu Sayyaf, évoquant les liens entre les djihadistes philippins et Khalifa. Lequel avait cru bon de protester de son innocence sur CNN le 30 janvier dernier, c’est-à-dire la veille de son exécution par des bandits de grand chemin.

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